Etes-vous juif, français ou israélien ? A cette question, Théodore Klein, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) de 1983 à 1989 et militant engagé, répond : "Je suis un peu de tout cela. Il n'y a pas de hiérarchie."
L'identité de Théo Klein, né en 1920 à Paris, élevé dans une famille juive et orthodoxe, reflète les multiples facettes de sa vie et de son histoire. Scout, résistant, socialiste, avocat, il obtient la nationalité israélienne dans les années 50, après deux voyages successifs dans le pays, sous réserve d'y acheter un pied-à-terre.
C'est donc dans un appartement avec vue sur le mont Sion que s'installe Théo Klein. Un paysage qui lui inspire une définition sensible du sionisme : "Un vrai sioniste, c'est quelqu'un qui est assis face au mont Sion, à Jérusalem. Les autres sont des théoriciens."
A Paris, où il est avocat au barreau, c'est un membre actif des associations communautaires juives. Il dénonce "la bêtise de l'antisémitisme populaire" et parle du statut des Juifs comme d’un problème politique français. Il accuse l'acharnement de l'administration française, pendant la Seconde Guerre mondiale, à identifier, puis déporter les familles juives.
Après la guerre, il devient l'avocat des familles qui veulent retrouver leurs biens confisqués sous l'Occupation. Son but premier est "d'être présent dans la vie des Juifs en France" pour assurer la reconstruction d'une communauté traumatisée par la Shoah. Cette volonté de rebâtir et de réconcilier les cultures, Théo Klein la porte jusqu'à Jérusalem, au coeur du conflit israélo-palestinien.
Aujourd'hui, à 87 ans, il se veut résolument optimiste et croit la paix possible entre Israël et la Palestine : "L'ensemble de la judéité peut profiter de la paix en Israël", déclare-t-il, gageant que l'union des cultures leur donne un nouveau souffle.
L'identité de Théo Klein, né en 1920 à Paris, élevé dans une famille juive et orthodoxe, reflète les multiples facettes de sa vie et de son histoire. Scout, résistant, socialiste, avocat, il obtient la nationalité israélienne dans les années 50, après deux voyages successifs dans le pays, sous réserve d'y acheter un pied-à-terre.
C'est donc dans un appartement avec vue sur le mont Sion que s'installe Théo Klein. Un paysage qui lui inspire une définition sensible du sionisme : "Un vrai sioniste, c'est quelqu'un qui est assis face au mont Sion, à Jérusalem. Les autres sont des théoriciens."
A Paris, où il est avocat au barreau, c'est un membre actif des associations communautaires juives. Il dénonce "la bêtise de l'antisémitisme populaire" et parle du statut des Juifs comme d’un problème politique français. Il accuse l'acharnement de l'administration française, pendant la Seconde Guerre mondiale, à identifier, puis déporter les familles juives.
Après la guerre, il devient l'avocat des familles qui veulent retrouver leurs biens confisqués sous l'Occupation. Son but premier est "d'être présent dans la vie des Juifs en France" pour assurer la reconstruction d'une communauté traumatisée par la Shoah. Cette volonté de rebâtir et de réconcilier les cultures, Théo Klein la porte jusqu'à Jérusalem, au coeur du conflit israélo-palestinien.
Aujourd'hui, à 87 ans, il se veut résolument optimiste et croit la paix possible entre Israël et la Palestine : "L'ensemble de la judéité peut profiter de la paix en Israël", déclare-t-il, gageant que l'union des cultures leur donne un nouveau souffle.
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